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Ne coupez pas votre logiciel de recouvrement en cas de crise
Rédigé par
Mathilde ChevallierTrésorerie
Mis à jour le
12/9/2025
Quand les difficultés financières surviennent, le premier réflexe de tout DAF est de réduire les coûts. C’est logique. Mais certaines coupes, loin d’améliorer la situation, ne font qu’aggraver les problèmes.
Le poste client est souvent perçu comme un centre de coûts. En réalité, il représente l’un des leviers les plus puissants pour sécuriser le cash et préserver la trésorerie.
Couper son logiciel de recouvrement en période de tension revient à débrancher sa pompe à oxygène alors qu’on est déjà en apnée. Sans cet outil, les retards de paiement s’accumulent, les impayés explosent et la situation financière se détériore rapidement.
Dans cet article, nous allons voir pourquoi couper son logiciel de recouvrement est une erreur stratégique et comment, au contraire, l’utiliser pour traverser une période difficile en préservant vos liquidités.
Les difficultés financières : couper les coûts ou sécuriser le cash ?
Face à des difficultés financières, la réaction immédiate est souvent la même : couper dans les dépenses fixes. C’est un réflexe naturel, presque mécanique. Mais la vraie question à se poser est différente : faut-il réduire les coûts… ou sécuriser le cash ?
La logique court-termiste de la réduction des coûts fixes
Réduire les charges paraît être une solution évidente puisque diminuer les frais permettra d’alléger la trésorerie à court terme. Certains postes s’y prêtent particulièrement :
- Les dépenses marketing non vitales : campagnes publicitaires, achats de leads, outils de prospection secondaires etc.
- Certains services externes : renégocier son contrat de mutuelle, d’électricité, de téléphonie etc.
- Les abonnements peu utilisés : logiciels annexes ou licences superflues.
Ces coupes sont légitimes et peuvent donner un peu d’air. Mais attention : réduire aveuglément tous les coûts n’a pas le même impact. Certaines dépenses représentent en réalité un levier de génération de cash. Les couper revient à scier la branche sur laquelle on est assis.
Couper le logiciel de recouvrement : un faux gain, un vrai risque
Le poste client n’est pas un coût : c’est une source directe de cash. Un logiciel de recouvrement ne doit donc pas être vu comme une dépense, mais comme un investissement qui rapporte directement du cash. C’est dans cette perception que se joue souvent une erreur stratégique majeure.
En arrêtant son logiciel de recouvrement, on ralentit le cycle d’encaissement, on augmente les retards et on fragilise la trésorerie. Or, en période de crise, ce dont une entreprise a le plus besoin, ce n’est pas de gagner quelques centaines d’euros par mois, mais de sécuriser ses encaissements pour maintenir son activité.
Le logiciel de recouvrement, un investissement rentable
Un logiciel de recouvrement n’est pas une charge comme une autre. C’est un outil qui sécurise vos encaissements et maintient votre flux de trésorerie. En période de difficultés, il devient même vital : chaque euro investi contribue directement à libérer du cash.
Un logiciel de recouvrement réduit les délais de paiement
Réduire le DSO (Days Sales Outstanding) est le premier bénéfice concret. Avec un outil comme LeanPay, nos clients constatent en moyenne 40 % de réduction sur leur DSO dès les trois premiers mois d’utilisation.
Prenons un exemple : une entreprise réalise un chiffre d’affaires mensuel stable de 2 M€ avec un DSO de 80 jours, alors que ses délais contractuels sont de 30 jours. Chaque mois, 440 000 € restent dehors, immobilisés inutilement. En réduisant son DSO de 40 %, elle récupère 176 000 € de trésorerie.
Les retards de paiement sont également mieux maîtrisés. En France, la moyenne au T2 2025 est de 19 jours de retard (étude Ellisphere). Chez les utilisateurs de LeanPay, le retard moyen tombe à 6,8 jours sur la même période*.
Testez LeanPay si vous souhaitez aussi réduire drastiquement vos retards de paiement !
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Chiffrer le ROI d’un logiciel de recouvrement
Le retour sur investissement est non seulement immédiat, mais il est aussi mesurable avec une grande précision. Chaque euro investi dans un logiciel de recouvrement génère plusieurs euros de trésorerie libérée.
Reprenons notre exemple : une entreprise qui récupère 176 000 € par mois grâce à la réduction de son DSO, pour un abonnement mensuel de 500 €. Le calcul est simple : le logiciel est rentabilisé plus de 350 fois.
Ce ROI dépasse largement celui de nombreux investissements classiques : marketing, équipements, formation. Pourquoi ? Parce qu’il agit directement sur le cash disponible, le nerf de la guerre en période de tension.
Un autre point clé : ce ROI est récurrent. Chaque mois, le logiciel continue de générer des économies de temps et de cash. Ce n’est pas un one-shot, mais un effet boule de neige positif.
Maximiser le ROI : optimiser l’utilisation de son logiciel de recouvrement
Un logiciel de recouvrement déploie tout son potentiel lorsqu’il est utilisé pleinement. Beaucoup d’entreprises n’exploitent pas toutes ses fonctionnalités. Quelques bonnes pratiques pour toujours être au courant :
- tirez profit des rendez-vous réguliers que vous avez avec notre service client pour découvrir les dernières mises à jour de l’outil ;
- assistez à nos webinaires de démonstrations des dernières nouveautés ;
- connectez-vous régulièrement au logiciel : un message d’annonce de nouveauté produit vous y attend à chaque mise à jour ;
- consultez notre newsletter produit envoyée environ une fois par mois annonçant les grands changements ;
- lisez notre documentation produit qui est plus détaillée que la newsletter. Des guides détaillés pas-à-pas vous permettront d’avancer en toute autonomie pour maîtriser les nouvelles fonctionnalités.
Prévenir plutôt que subir : anticiper les impayés
Un logiciel de recouvrement n’est pas seulement un outil de relance. C’est aussi une plateforme de gestion du risque client, qui vous aide à prendre les bonnes décisions avant que les problèmes n’apparaissent.
Grâce à nos connecteurs avec Altares, Creditsafe, Infolegale, Coface, Allianz Trade, vous accédez sur LeanPay à une vision claire et consolidée de la solvabilité de vos clients. Résultat :
- vous identifiez en amont les clients fragiles,
- vous adaptez vos conditions de paiement,
- vous modulez vos relances en fonction du risque.
Cette approche proactive change tout : il ne s’agit plus seulement de courir après les impayés, mais de les éviter dès le départ. Anticiper les difficultés, c’est réduire les pertes, préserver la relation client et sécuriser durablement la trésorerie.
Étude de cas : quand couper coûte plus cher que de maintenir
Les chiffres sont parlants, mais les exemples concrets le sont encore plus. Voici deux situations réelles qui illustrent les conséquences opposées d’un arrêt ou d’un maintien de logiciel de recouvrement en période de difficultés financières.
Désabonnement : explosion des impayés et tensions sur la trésorerie
L’entreprise V., un acteur industriel, utilisait LeanPay avec régularité et en était satisfaite. Après 15 mois, une baisse de commandes significative sur une branche de sa production a fragilisé sa trésorerie. Pour réduire ses charges, la direction a décidé de diminuer ses dépenses et notamment de couper plusieurs abonnements, dont celui à LeanPay.
La comptable a continué les relances manuellement. Mais sans outil centralisé, tout devenait plus complexe et chronophage :
- identifier les factures en retard,
- suivre les délais exacts,
- choisir le bon type de relance,
- prioriser les clients à cibler.
Résultat : beaucoup de relances ont été envoyées trop tard. Dès la première action, les retards atteignaient déjà plus de 15 jours. En quelques mois, la situation s’est dégradée :
- DSO en hausse : de 69 à 95 jours,
- retard moyen allongé : de 9 à 24 jours,
- taux d’impayés en hausse : de 3 % à 12 %,
- BFR sous pression.
La trésorerie est entrée dans une spirale négative. L’effet boule de neige des retards de paiement s’est rapidement fait sentir. Quelques mois plus tard, l’entreprise a finalement repris son abonnement LeanPay pour rétablir la situation et assainir une bonne partie de son poste client.
Maintien : DSO réduit et trésorerie sécurisée
Voyons maintenant le cas inverse.
L’entreprise D., prestataire de services, est cliente LeanPay depuis 2023. En 2024, elle a connu une tension ponctuelle de trésorerie. Trois options ont alors été envisagées pour y faire face :
- réduire ses coûts fixes (cela incluait d’arrêter leur abonnement à LeanPay)
- recourir à un financement externe court terme (type Karmen),
- renforcer la gestion de son poste client.
La direction a choisi de miser sur le poste client. L’entreprise a commencé par réaliser un diagnostic complet de son cycle de facturation, du bon de commande à l’encaissement. De nombreux points d’optimisation ont ainsi été identifiés :
- La société D. a constaté que les factures pouvaient être émises bien plus rapidement après la réalisation des prestations. Jusqu’ici, un manque de communication entre les services retardait souvent l’envoi.
- Certains gros clients bénéficiaient déjà d’un système d’acompte, de suivi et de solde. Mais cela n’était pas généralisé. L’entreprise a donc défini de nouveaux process, avec des seuils clairs à partir desquels ce type de facturation devenait obligatoire.
- La comptable a également choisi de mieux exploiter LeanPay pour gagner du temps et se concentrer sur ces nouveaux process. Auparavant, elle utilisait un seul scénario de relance pour tous ses clients. Elle en a créé plusieurs, adaptés à la nouvelle segmentation en cours : grands comptes, TPE/PME et clients à risque.
- Elle a aussi testé les relances par SMS. Pour certains clients, ce canal s’est révélé bien plus efficace que l’email.
- Soucieuse de repartir sur des bases saines, elle a organisé un “marathon” de relances durant quatre jours complets. En s’aidant de la balance âgée interactive dans LeanPay, elle a priorisé les factures les plus anciennes et celles à fort montant.
- Enfin, elle a connecté son compte Altares à LeanPay afin de centraliser, dans un seul outil, le suivi et la surveillance des clients.
En un mois seulement, l’impact a été mesurable : le DSO de l’entreprise est passé de 66 à 51 jours, soit une réduction de 22 %. Après avoir déjà gagné du temps et du cash à ses débuts avec LeanPay, l’entreprise a su optimiser encore plus son poste client pour rebondir.
Cette stratégie a permis de traverser la période difficile sans recours de financement externe, tout en sécurisant durablement le cash.
Vous l’avez compris : en cas de difficultés financières, ne coupez surtout pas tout ce qui vous permet de ramener du cash.
Si vous voulez en savoir plus sur LeanPay et découvrir combien de trésorerie vous pourriez sécuriser en 3 mois, choisissez un créneau de démo.
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