4 personnes sur 5 en charge du traitement des retards de paiement n’utilisent pas de logiciel spécialisé. Pourtant, 60% y sont favorables. C’est le constat dressé par une étude* de l’Ifop. Quelques chiffres et pistes de réflexion dans cet article.
La digitalisation du recouvrement : un besoin identifié mais inexploité
Toutes les personnes ayant déjà eu recours durant leur carrière à un logiciel spécialisé s’en disent pleinement satisfaites. Néanmoins, selon l’étude 80% des personnes en charge de la gestion des impayés n’utilisent pas de logiciel spécialisé, leur entreprise n’ayant pas digitalisé cette fonction. 25% d’entre elles externalisent le recouvrement d’impayés. Ce sont seulement 8% des ETI qui font le choix d’utiliser un logiciel dédié au recouvrement.
Pourtant, l’étude révèle que 41% des interrogés considèrent la trésorerie comme leur priorité numéro 1. C’est ce que confirme aussi l’analyse de PwC et de la DFCG qui détermine les priorités des DAF pour l’année 2023. Les grands groupes et ETI ont positionné la gestion du cash comme leur priorité numéro 2.
Pour rappel, le calcul de la trésorerie se fait en fonction des encaissements et des décaissements de l’entreprise. Il faut ainsi jongler entre le moment où les clients règlent leurs factures et le moment où l’entreprise doit elle-même régler ses propres factures auprès de ses fournisseurs. L’objectif est toujours de rester dans le vert. La gestion optimale du compte clients est donc primordiale pour améliorer sa trésorerie. Alors pourquoi les entreprises sont-elles si peu nombreuses à avoir recours à un logiciel dédié qui pourrait les aider à encaisser leurs factures en temps et en heure ?

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Bruno G. - Directeur administratif et financier
La peur du 100% automatisé
La principale raison de cette inaction est que l’automatisation totale fait peur. En effet, la perception qu’une intervention humaine est indispensable pour gérer les impayés est encore très marquée (96 % sont d’accord avec cette affirmation et 71 % tout à fait d’accord). À juste titre puisque parmi ceux qui ont déjà un logiciel de recouvrement, 63% pensent que l’automatisation intégrale est irréalisable.
Les credit managers sont les plus réticents à digitaliser le recouvrement. Ils craignent en effet de perdre leur emploi au sein de l’entreprise, si le travail peut être fait par un logiciel.
Les DAF et DG, en revanche, sont les plus favorables à une digitalisation de la gestion des retards de paiement. Ils identifient facilement les avantages qu’ils pourraient y trouver.
La digitalisation du poste clients
Digitaliser la gestion des impayés reste toutefois perçu de façon plutôt positive : 60% des personnes interrogées sont favorables à une digitalisation de cette tâche. 58% reconnaissent que cela pourrait faire évoluer leur rôle au sein de l’entreprise et 57% estiment qu’elles pourraient traiter de nouveaux sujets, à plus forte valeur ajoutée.
3 critères émergent pour bien choisir son outil de gestion des impayés :
- 79% avancent la finesse du suivi et la qualité des analyses réalisées. C’est particulièrement prégnant pour les DG et DAF (86%) et pour les ETI (82%).
- 74% veulent un outil facile à utiliser et rapide à prendre en main.
- 43% estiment aussi que le logiciel de recouvrement doit bien s’intégrer avec des outils externes et notamment leurs solutions comptables et de facturation.
*Méthodologie : l’étude “La gestion digitalisée des impayés : un besoin inexploité” a été réalisée par l’Ifop pour Quadient sur la base d’un échantillon de 400 personnes, en charge de la gestion des impayés en entreprise, interrogées entre le 9 et le 28 juin 2022.













