Alors qu’Altares pointait déjà une recrudescence des retards, l’enquête 2025 de Coface sur les comportements de paiement dresse un constat similaire. Les retards se multiplient et fragilisent particulièrement les trésoreries des PME et ETI.
Au-delà des chiffres, l’étude met en lumière trois réalités : une fréquence accrue des retards, un impact croissant sur la trésorerie et des perspectives 2026 peu encourageantes. Autant de signaux qui soulignent l’urgence de renforcer la gestion du poste clients.
Des retards toujours plus nombreux malgré un délai moyen stable
Selon Coface, 86 % des entreprises interrogées déclarent avoir subi des retards de paiement au cours des 12 derniers mois. C’est un niveau en hausse constante depuis 2023. Signe d’une aggravation, plus d’une entreprise sur deux estime que les retards ont été plus fréquents qu’en 2024.

Dans le même temps, le délai de paiement moyen accordé aux clients diminue légèrement, passant de 51 à 49,7 jours. Les TPE, dont la trésorerie est plus fragile, accordent en moyenne 38 jours, contre 53 jours pour les PME et 62 jours pour les ETI/GE. Autrement dit, si les petites structures limitent les délais pour se protéger, les entreprises de taille plus importante s’exposent à des retards plus longs et plus fréquents.

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Bruno G. - Directeur administratif et financier
Un impact grandissant sur la trésorerie des PME et ETI
Les retards de paiement ne sont pas seulement plus fréquents : ils deviennent aussi plus lourds à absorber.
- 39 % des PME et 26 % des ETI/GE estiment que leur trésorerie est « très impactée » ou « critique » face aux retards.

- Dans certains secteurs, la vulnérabilité est encore plus marquée : parmi les entreprises ayant répondu “critique”, nous retrouvons le domaine du transport (29 %), construction (28 %), automobile (25 %).
- Dans de nombreux cas, les retards dépassent 30 jours, et atteignent parfois plus de deux mois dans l’énergie, l’agroalimentaire ou la construction.
Ces délais prolongés réduisent la visibilité financière des entreprises et augmentent leur dépendance à des solutions de financement externes, souvent coûteuses.
Derrière les retards, des difficultés financières et un coût en hausse
Pour 42 % des entreprises interrogées, les retards de paiement sont directement liés aux difficultés financières de leurs clients. Viennent ensuite les problèmes organisationnels (23 %) et les retards délibérés (20 %). Les conséquences sont lourdes :
- Depuis début 2025, les TPE et PME enregistrent 2 à 3 fois plus de défaillances qu’en 2019.

- Le montant des dettes fournisseurs affectées a atteint un niveau record : 3,4 milliards d’euros sur les 7 premiers mois de 2025.
- Plus de 160 000 emplois ont été touchés par ces défaillances sur la même période.
Ces chiffres montrent que les retards de paiement ne sont pas seulement un problème de trésorerie, mais un facteur de risque systémique pour l’ensemble du tissu économique.
Des perspectives moroses pour les entreprises
Pour les trimestres à venir, les anticipations restent prudentes. Si 45 % des entreprises s’attendent à une stabilité du nombre de retards, 33 % estiment au contraire qu’ils seront encore plus nombreux, une inquiétude particulièrement marquée chez les PME et ETI (39 %).
À cette incertitude s’ajoutent des contraintes financières persistantes : les coûts de financement devraient rester supérieurs à leur niveau d’avant-COVID, alors même que beaucoup d’entreprises doivent encore rembourser leur PGE (prêt garanti par l’État). Dans ce contexte, les dirigeants identifient plusieurs risques majeurs pour 2026 : l’environnement politico-social en France, la hausse du prix des matières premières, le ralentissement de la demande mondiale et les tensions géopolitiques.
Comment réduire l’impact des retards de paiement ?
L’enquête de Coface met en évidence une réalité préoccupante : les retards de paiement ne sont pas seulement plus fréquents, ils pèsent de plus en plus lourd sur les trésoreries. Pour les directions financières, la question n’est donc plus de constater, mais d’agir.
C’est dans cette logique que s’inscrit LeanPay. Notre logiciel de recouvrement aide les PME et ETI à réduire leur DSO d’au moins 40 % grâce à ses fonctionnalités, couvrant de A à Z les processus de recouvrement amiable :
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LeanPay ne se limite pas à traiter les retards lorsqu’ils apparaissent : il permet de les prévenir, les réduire et mieux en absorber les effets, afin de sécuriser durablement la croissance de votre entreprise.
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