Pourquoi certaines entreprises encaissent rapidement leurs factures B2B quand d’autres accumulent les retards malgré des relances régulières ?
Très souvent, la différence tient à un point essentiel : de nombreuses PME et ETI pilotent encore leur recouvrement B2B avec des méthodes proches de celles utilisées en B2C.
Pourtant, ces deux types de recouvrement répondent à des logiques totalement distinctes, et ne peuvent pas être gérés de la même manière.
Dans cet article, nous décryptons les différences fondamentales entre recouvrement B2B et B2C, et ce que cela implique pour les entreprises qui veulent sécuriser leurs encaissements.

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Bruno G. - Directeur administratif et financier
Recouvrement B2B : une logique économique et relationnelle différente
Les objectifs du recouvrement B2B diffèrent de ceux du B2C, car les relations commerciales n’ont rien de comparable.
En B2B, chaque transaction s’inscrit dans un ensemble plus large : contrat-cadre, historique commercial, conditions négociées, obligations de service fait. Le recouvrement doit donc tenir compte de cette relation continue, qui influe directement sur le ton et les modalités de relance. La relance est rarement “standard” : elle doit s’appuyer sur des éléments factuels (bon de commande, livraison, validation du service) et sur la qualité de la relation commerciale.
À l’inverse, en B2C, même lorsqu’une relation s’inscrit dans la durée (comme dans les modèles d’abonnement) elle reste largement standardisée, avec des échanges et des relances peu personnalisés à la situation individuelle du client. Les entreprises gèrent des volumes importants, avec des process conçus pour être appliqués de manière uniforme.
Ces différences structurent naturellement les approches de relance :
- en B2B, la priorité est de préserver la relation commerciale tout en obtenant un engagement clair ;
- en B2C, l’objectif est de traiter efficacement un grand nombre de dossiers.
Recouvrement B2B : cadre juridique et délais de paiement spécifiques
Les règles qui encadrent le recouvrement diffèrent fortement selon qu’il s’agit d’un débiteur professionnel ou d’un particulier.
D’un côté, les opérations entre entreprises relèvent du Code de commerce (L441-10), qui fixe les délais de paiement ainsi que les pénalités et l’indemnité forfaitaire de 40 €. Ces éléments contractuels structurent la stratégie de relance et conditionnent la gestion des retards.
De l’autre, il n’existe pas de réglementation spécifique sur les délais de paiement : en général, le consommateur règle immédiatement ou à réception de la facture. En revanche, la relation est encadrée par le Code de la consommation, qui impose des obligations d’information (L111-1 à L111-8), un droit de rétractation pour les ventes à distance (L221-18 à L221-28) et des dispositifs simplifiés de règlement des litiges. La logique n’est donc pas de gérer des délais, mais de garantir la transparence et la protection du particulier.
Ces cadres juridiques opposés expliquent pourquoi le recouvrement B2B nécessite un pilotage précis, adapté aux obligations contractuelles et aux engagements négociés, là où le B2C peut s’appuyer sur des process plus uniformes.
Recouvrement B2B : de la relance à la décision

En B2C, les volumes importants imposent des processus largement automatisés ou centralisés, parfois entièrement externalisés dès les premières relances. En recouvrement B2B, la logique est tout autre. Chaque facture peut impliquer plusieurs interlocuteurs :
- l’ADV, pour vérifier la conformité de la commande ou du service fait ;
- le service commercial, pour gérer la relation et valider certaines décisions commerciales (échelonnement, geste commercial, maintien ou blocage d’une livraison, etc.) ;
- la finance ou le credit management, pour piloter les stratégies de recouvrement et apprécier le risque.
En pratique, un recouvrement efficace en B2B repose sur une circulation fluide de l’information entre ces équipes. Par exemple :
- la finance a besoin des précisions de l’ADV pour lever un litige ;
- l’ADV a besoin du service commercial pour confirmer une décision commerciale ;
- le service commercial doit comprendre les enjeux de trésorerie liés à un retard important.
Sans cet alignement, les délais s’allongent, les promesses ne sont pas tenues et les dossiers deviennent difficiles à prioriser. Une traçabilité complète est donc indispensable : historique des échanges, litiges éventuels, promesses de paiement, décisions d’escalade… Autant d’éléments essentiels pour adapter l’action à chaque client et fluidifier la collaboration entre équipes.
Là où le B2C privilégie la standardisation, le recouvrement B2B repose donc sur une organisation transversale, capable d’ajuster les actions au contexte et aux enjeux commerciaux.
Recouvrement B2B : la digitalisation comme levier différenciant
La digitalisation a profondément transformé les pratiques de recouvrement, mais son impact n’est pas le même en B2B et en B2C.
Les outils généralistes souvent utilisés en entreprise (CRM, outils d’emailing, tableurs…) ne suffisent pas pour piloter efficacement un recouvrement B2B. Ils manquent de traçabilité, d’automatisation ciblée et de capacités d’analyse indispensables pour gérer des encours parfois élevés et des situations complexes.
De plus, l’une des limites majeures des outils non spécialisés tient à la manière dont l’information est dispersée : une partie dans l’ERP, une autre dans le CRM, le reste dans des tableurs ou des mails isolés. Cette fragmentation complique l’analyse du risque, ralentit les décisions et empêche de prioriser efficacement les dossiers sensibles. Un outil dédié au recouvrement B2B permet au contraire de consolider ces données, d’identifier des comportements de paiement et d’automatiser les actions les plus pertinentes.
Ces limites sont d’autant plus visibles lorsqu’on compare les besoins du B2B et du B2C. Les outils généralistes peuvent s’avérer adaptés à une logique de volume en B2C : envoyer des relances standardisées, suivre un grand nombre de dossiers, automatiser des séquences répétitives.
Mais dès qu’il s’agit de B2B, les besoins évoluent : segmentation fine, personnalisation des scénarios, gestion multi-entités, catégorisation des litiges, anticipation des risques… Autant d’éléments difficiles à gérer dans des outils non spécialisés.
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- automatiser les relances clients via des scénarios personnalisés (par exemple par type de client ou niveau de risque) ;
- simplifier le parcours de paiement du débiteur grâce au portail client avec plateforme de paiement intégrée, accessible directement depuis les relances par mail et SMS ;
- détecter en temps réel les risques clients grâce au scoring, limite de credit conseillé et alertes d’événement ;

- gérer les litiges de façon collaborative avec l’historique des actions menées et la personnalisation des catégories. Les factures en litige sont automatiquement retirées des plans de relance ;
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